• Ca fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de cinéma, et c'est regrettable. Aujourd'hui: Ghost Dog, The Way of the Samourai, je vous le fais à l'anglaise, études oblige, mais on peut aussi dire la voie du samouraï, c'est moins classe mais ça fait ressortir le côté spirituel. Peu importe (là encore je veux me la jouer classe mais plutôt que ce pédant "peu importe", on pourrait très bien dire "oui, bon, on s'en fout, viens-en aux faits mon grand!"; ok, ok, j'y viens).

    Ghost Dog est un film de Jim Jarmusch, excellent réalisateur à qui on doit le tout aussi excellent Broken Flowers (cette fois c'est pas pour faire  classe, le titre n'a pas été traduit en français). On y trouve déjà ce style un peu contemplatif, qui prend le temps de montrer les choses. "Mais quelles choses?" me direz-vous. Et moi de vous répondre "Oulah! Bien vaste panorama que celui de ce long métrage!". En effet, il y est question de préceptes orientaux tirés du Hakaguré (la fameuse voie du samouraï), de gangsters mafieux un peu largués, grisonnants et bedonnants, de pigeons, de culture hip hop, de ghettos noirs, de dessins animés classiques, d'ours... J'arrête là mais vous aurez compris que ce film est très riche et abondant en références diverses.

    Je ne vous raconte pas l'histoire, elle est très simple et puis c'est pénible quand un lourdaud commence par vous dire comment finit un film. Je vais donc me contenter d'évoquer l'excellente musique de the RZA (du Wu Tang Clan), succession de samples tirés de films asiatiques qui vous plonge dans un état second, et puis aussi la performance de Forest Whitaker qui incarne à merveille ce personnage colossal entièrement voué à respecter une philosophie un peu désuette mais d'autant plus respectable.  Je ne me souviens plus très bien de ce que valait la VF (à ne pas prendre au sens de Viande Française de France pour les Français), mais je vous recommande la VO (comme pour tout film étranger, il est toujours préférable de s'affranchir de doublages parfois hasardeux), pleine de nuances et de subtilités de langage.

    Eh ben, quel enthousiasme! Je suis surpris d'avoir écrit autant sur ce film!  


    votre commentaire
  • Je suis pas sûr qu'on puisse vraiment parler de cinéma mais c'est le genre de film qu'on voudrait montrer au monde entier. Quelques passages sont assez hallucinants mais Michael Moore réussit à en faire rire.

    </embed />

    votre commentaire
  • Je ne me lasse pas de ce film. Peter Sellers nous sert un rôle culte (Rowan Atkinson s'en est sans doute pas mal inspiré pour Mr Bean) dans une succession d'événements improbables. On nage dans l'absurde. Le délire de Blake Edwards monte crescendo jusqu'à la fin.

    Bien que le film date de 1968, il n'a pas trop vieilli et il fait toujours rire. Préférez toutefois la version originale qui vous permettra de savourer l'accent Indien de Peter Sellers.


    votre commentaire
  • Entre les triplettes et Kirikou, on peut dire que le cinéma d'animation Français de la France bien de chez nous est plutôt productif.

    Certes, les triplettes de Belleville a été décrié comme étant un ignoble plagiat mais c'est un film qui innove, plein d'humour est porteur d'une atmosphère inimitable.

    Ce film mérite d'être vu rien que pour la scène de la pêche à la grenouille et pour Bruno, qui me fait furieusement penser à mon chien.


    votre commentaire
  • A mon avis le meilleur film de Jean Pierre Jeunet. On profite déjà de son sens de la mise en scène avec une touche d'imaginaire en plus.

    Excellent du début (le cauchemar de l'invasion des pères Noël) à la fin (chanson du générique par Marianne Faithfull et sa voix de cancéreuse désabusée), l'univers inventé par Caro et Jeunet est magnifique, la galerie de personnages délirante.

    Je pourrai vous en écrire des pages mais il vaut mieux que vous le regardiez.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique