• Reprenons contact avec le lectorat assidû...

    Pardonnez-moi, fans abandonnés, délaissés dans l'ombre de l'ignorance de l'immensité tentaculaire des événements trépidants de ma vie extraordinaire (ouf, si vous avez supporté le style pompeux de cette phrase d'introduction, vous êtes prêts pour la suite, je vous souhaite bien du courage). J'ai des journées et des soirées bien remplies et je ne trouve plus le temps d'étoffer ce blog.



    Commençons par les choses importantes de la vie: j'ai eu mon année, j'obtiens la note honorable de 11,777 (je dis honorable car compte-tenu du travail que j'ai fourni, c'est très correct). Après 3 ans de fac, j'atteinds enfin le stade "bac+1".



    Maintenant que c'est dit, venons-en aux vraies choses préoccupantes. En tête, je place le fait que j'ai défoncé la coque de mon bateau. Je devais changer ma drisse de grand voile, j'ai essayé de démâter le fireball tout seul et dans un moment de déséquilibre, mon pied gauche a supporté tout mon poids plus celui du mât. La coque, elle, ne l'a pas supporté, la pointe de mon pied a traversé le bois imprégné d'eau du fond du bateau et a laissé un beau trou en forme de carré de 20 cm de côté (je n'ai pourtant pas les pieds carrés, c'est étrange). Vous imaginez mon désarroi. La réparation est en cours mais j'ai raté un bon nombre de navigations sympas. Je suis colère car je suis frustration!



    Là où ça devient drôle, c'est que Pierre-Yves, dans sa grandeur d'âme, m'a ensuite emmené faire un tour en Iso un peu pour me consoler. On avait fini notre journée de boulot au club, la mer était basse, le vent plutôt faiblard (7 noeuds) mais j'insiste pour y aller. On met le bateau à l'eau et première blague: la remorque part en morceaux, le joint en caoutchouc censé protéger la coque du contact hostile de l'aluminium fout le camp. Bon, tant pis, c'est pas très grave, on part au près pour séloigner du bord. On n'avance à rien, c'est tout pourri. Arrivés assez loin de la plage, on opte pour un bord sous spi, histoire d'avancer un peu plus. Avec ma traditionnelle délicatesse, j'envoie le bestiau et reblague: le spi est déchiré; toute une laize est fendue de haut en bas. C'est très embêtant, on se concerte un moment sur l'étendue des dégâts et les possibilités de réparation puis on finit par affaler. Pendant ce temps, nous nous étions bien rapprochés de la plage, et donc des cailloux. Pierre Yves me fait part de cette remarque et dans la seconde qui suit, la dérive se fracasse contre les roches cachées de Luc sur Mer, en venant bien s'enfoncer dans le puits de dérive (suffisamment fort pour que le haut de la dérive éclate). On tente de relever la dérive mais c'est impossible, elle est coincée dans le puits. On retouche le fond, on doit se résoudre à faire déssaler le bateau pour dégager la dérive. Côté pratique: on a pied et c'est bien plus commode pour bricoler autour de la coque (il faut savoir positiver en toutes situations).



    Ces tragiques mésaventures voileuses me valent une belle réputation de poissard. Je suis un peu comme un chat noir né sous une échelle un vendredi 13.  



    D'ailleurs, mon quotidien vient régulièrement renforcer ce mythe. Dernière anecdote en date: retour de soirée en voiture. J'arrive à Luc et au lieu de prendre mon trajet habituel pour rentrer, je suis saisi de l'envie stupide de faire un détour. Grande idée puisque les gendarmes ont ainsi pu faire ma connaissance. Contrôle de papiers (j'avais la C3 pluriel, ils ont dû penser que je l'avais piquée), contrôle d'alcoolémie (un peu stressant vu que j'avais quand même un peu bu). Finalement tout allait bien sauf mon "A" d'anarchiste qui n'était pas à l'arrière de la voiture. Mais bon, comme on est voisins (chaque été les gendarmes viennent squatter en haut de ma rue) ils m'ont laissé aller me coucher sans trop de complications. Ca tombe bien, il était 3h30 et j'avais plus envie de dormir que de négocier sur la légitimité de ne pas arborer de "A" 3 semaines avant l'heure.




    Pour revenir à la voile. Si mes finances me le permettent au retour de mon périple en Inde, je tâcherai de compléter ma flotte en achetant un dériveur solitaire pour pouvoir naviguer les jours où le fragile fireball risquerait d'exploser. Ce bateau serait très probablement un contender, sorte de laser géant avec trapèze. Il y en a de très beaux en bois mais j'en prendrais un en plastique; je vise plus la solidité que l'esthétisme pour cette embarcation qui serait ainsi mon bateau de baston. Je pense que ce choix est assez judicieux. Le Contender semble être assez marin, bien fun, casse-gueule et rapide. Pour vous donner une idée de ce que c'est, le mieux est encore de regarder les vidéos de l'asso allemande: http://contenderclass.de/index.php?option=com_content&task=view&id=46&Itemid=74 Ca fait très envie.



    Voilà, je pense que je ne posterai rien d'autre avant 3 semaines. Je pars 15 jours en Martinique à la fin du week end, il faudra une fois encore vous passer de ma prose. Pour compenser cette longue absence, je vous ramènerai plein de chouettes photos. Quel chic type je suis!


  • Commentaires

    1
    Fab
    Dimanche 3 Septembre 2006 à 18:56
    Ma fete
    C'etait ma fete
    2
    Fab
    Dimanche 3 Septembre 2006 à 18:56
    Ma fete
    C\'etait ma fete
    3
    Fab
    Dimanche 3 Septembre 2006 à 18:57
    Ma fete
    C etait ma fete
    4
    Fab
    Dimanche 3 Septembre 2006 à 18:57
    Ma fete
    C etait ma fete
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