• Compte-rendu de vacances

    Et me revoilà, de retour en Normandie depuis quelques heures. Je crois qu'un petit compte-rendu de ces vacances s'impose (navré pour ceux que ma vie extraordinaire ne passionne guère).

    Ce périple familial avait l'avantage majeur de nous éviter le flot de vacanciers du samedi. Ainsi, après une escale à Paris (XVIème arrondissement, un monde surréaliste dans lequel les gens semblent convaincus que posséder un 4x4 monstrueux est un avantage indéniable pour se faufiler dans la circulation urbaine...), notre route nous mena à Beaune, très jolie ville et bonnes tables. Le lendemain, un saut de puce et nous arrivons à Dijon (où a été prise la photo ci-dessus), encore une bien jolie ville.

    Enfin vient dimanche et nous arrivons finalement à Saint Gervais. Hélas la ville s'avère bien peu enneigée et dégage une atmosphère boueuse et maussade qui perdurera toute la semaine (voyez comme je sais vanter les mérites d'un lieu en quelques mots, je suis sûr qu'après çà vous crevez d'envie d'y aller).

    Heureusement le domaine skiable, quelques centaines de mètres plus haut, est bien blanc. Je peux donc me la jouer freestyler de l'extrême qui saute partout et slalome à 250 miles à l'heure entre les gens terrorisés. C'est très drôle mais c'est vite épuisant !

    Problème : sur 6 jours passés sur place, nous aurons profité d'une poignée d'heure de soleil intermittent, le reste se passera sous (et souvent dans) des nuages omniprésents et déterminés à boucher le paysage. La semaine finira même dans un blizzard terrible, du genre « tiens, j'ai un mur de neige sur mon masque » ou encore « tiens, le vent m'empêche de descendre cette pente », jusqu'à un épilogue improbable qui nous verra skier sous une pluie battante, digne de Luc sur Mer, et dans une soupe ingérable, au milieu d'une trentaine d'autres irréductibles pour un domaine de plusieurs centaines de kilomètres.

    Cerise sur le gâteau, ce matin, pour saluer notre départ, la neige s'est enfin décidée à tomber, pourrissant considérablement l'état de la route.

    Ironie du sort, c'est finalement en Bourgogne que j'ai pu m'extasier sur des arbres noyés sous la neige et baignés de soleil.

    Je crois que je suis plutôt content de revoir ma Normandieuh, au moins on ne s'attend à rien de particulier, du coup on a peu de raisons d'être déçu.


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